Lors du Bouillon de lecture sur les auteurs russes contemporains, il a été question du livre "La guerre n'a pas un visage de femme" de Svetlana Alexievitch.
La journaliste biélorusse, prix Nobel de littérature en 2015, recherche le vécu des gens. Elle a écrit également La fin de l’homme rouge, et La supplication (sur Tchernobyl), tout le contraire d’un hymne à la patrie.
Ici, elle est allée chercher des récits de femmes qui ont combattu dans l’armée soviétique. Beaucoup étaient volontaires pour partir sur le front « sauver la patrie ». Infirmières, tireurs d’élite sur les canons, à la fabrique de bombes... livrent de courts récits, certes très instructifs, mais parfois un peu répétitifs, ce qui rend la lecture un peu fastidieuse.
Une question revient : « Pourquoi les allemands ont-ils fait la guerre, ils avaient tout ?! »